Par Le360 Afrique (avec AFP)
Le 29/11/2024 à 15h57
L’Angola a annoncé que la Russie avait vendu ses parts dans deux de ses principales mines de diamants à un fonds soutenu par le sultanat d’Oman en raison de sanctions internationales visant Moscou.
Le géant russe du diamant Alrosa était jusqu’à présent copropriétaire de la mine angolaise de Catcoa, la quatrième plus grande au monde, et de la mine de Luele, en partenariat avec la société d’État Endiama de ce pays d’Afrique australe.
L’Union européenne avait imposé en janvier des sanctions à Alrosa, également détenue par l’État angolais, et à son PDG, dans le cadre d’une interdiction des importations de diamants liée à la guerre en Ukraine.
Cela a entraîné «un arrêt de la commercialisation» des diamants des mines de Catcoa et de Luele, a déclaré jeudi le ministre angolais des Ressources minérales et du pétrole, Diamantino Azevedo.
Après «des négociations entre les gouvernements angolais et russe, ainsi qu’entre Endiama et son partenaire», Alrosa a maintenant «officiellement cessé d’opérer en Angola», a déclaré le ministre.
La société a été «remplacée par Maden International Group, une filiale du Fonds souverain du Sultanat d’Oman », a-t-il ajouté
La vente des parts russes intervient juste avant la visite en Angola, prévue le 2 décembre, du président américain Joe Biden.
Cette visite, sa première en Afrique, met en relief l’importance stratégique de ce pays riche en pétrole et en minerais, où un vaste projet dirigé par les États-Unis est en cours pour exporter des minerais.
Par Le360 Afrique (avec AFP)